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Théâtre et Arts martiaux internes

Liens entre théâtre et Taiji Quan.

 

Il peut être assez évident de rapprocher la danse de la pratique des arts martiaux puisque ces disciplines ont pour base commune le corps en mouvement. C'est le sentiment exprimé par de nombreuses personnes la première fois qu'ils assistent à une démonstration d'un enchaînement de Taiji Quan. C'est d'ailleurs aussi ce qui transparaît de la formation que la FAEMC dispense aux futurs enseignants, avec un module d'analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement. Mais il est d'autres arts pour lesquels des points de jonction apparaissent et qui peuvent efficacement gagner à la proximité des arts martiaux et énergétiques chinois, et réciproquement. Je m'attacherai en particulier à l'art dramatique, car c'est un domaine que je pratique depuis longtemps. Comment donc s'appuyer sur l'une de ces deux disciplines pour nourrir l'autre ?

 

Origines de la réflexion

Dans la création théâtrale contemporaine, de plus en plus de spectacles ne reposent plus sur des textes d'auteurs, mais sur un travail physique du comédien. C'est devenu une partie non négligeable de la formation de l'acteur, auquel les metteurs en scène demandent parfois d'aller au-delà de ses limites, de soumettre son corps à un travail proche de la danse ou du cirque. Ce qui auparavant était de l'ordre de techniques purement corporelles se retrouve dans des spectacles de théâtre, où voix et corps agissent de concert, même parfois en contradiction, pour faire ressortir ou révéler un sens du texte plus complexe. Contrairement à la longue tradition du théâtre français depuis le XVII° siècle où l'acteur n'était qu'une voix, le XX° siècle a travaillé à lui redonner une présence physique.

Il n'est donc pas surprenant que le Conservatoire National d'Art Dramatique ait inclus dans son cursus un enseignement de Taiji Quan. Voici un extrait tiré de leur plaquette de présentation :

« TAI-JI QUAN ; NEI-KUNG : ARTS MARTIAUX INTERNES (Y COMPRIS QI-GONG, MÉDITATION ET AUTOMASSAGES).  »

« accès à la maîtrise de soi. L’entraînement du Tai-Chi a pour objectif de nourrir l’apprentissage scénique des futurs comédiens en favorisant le « lâcher prise » nécessaire à leur pratique »

« Les élèves peuvent ainsi accéder à une meilleure dynamique, une plus grande créativité, et être « posés » car ils travaillent écoute et énergie, individuellement comme collectivement. »

« L’univers de chaque comédien est unique, habité par des intentions qui mettent en jeu toute sa personne et sa présence physique. Le langage du corps paraît universel comme un jeu d’enfant, mais il nécessite de l’entraînement pour être précis, juste, créatif, efficace, et surtout sincère. Il s'agit d'apprivoiser un cheval sauvage. »

François Liu Kuang-Chi Professeur au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique.

 

 

De l'intérêt de la pratique d'un art martial interne pour les comédiens.

 

Voici, développé ci-dessous, ce qui m'a semblé bénéfique au travail théâtral puisé aux sources du Taiji Quan.

Connaissance de soi : Une des premières prises de conscience que je tente d'apporter en pratique théâtrale, c'est la conscience de son corps. Peu de gens ont une réelle image d'eux-même. S'observer dans un miroir ne suffit pas. La connaissance de son corps passe par la perception de sa posture, de la courbure de sa colonne, des éventuels déséquilibres dans la façon de se tenir, l'ouverture ou la fermeture de certaines articulation. Or comment jouer un personnage, représenter un autre corps, sans se connaître ? Le mot contrefaire est intéressant car il signifie imiter quelqu'un, tout en suggérant que pour cela il est nécessaire de se changer soi-même. Comment changer ce dont on n'a pas conscience ? Le tout premier travail du comédien est donc de savoir comment il se tient, pour pouvoir se tenir autrement et par ce changement symboliser un autre que lui.

La pratique du Taiji Quan est efficace pour cela, d'une part lors de postures statiques d'entraînement, comme la posture Wuji qui précède l'enchaînement de 108 mouvements, puisqu'elle pousse à porter son attention sur la verticalité et la façon de se tenir debout. D'autre part les mouvements effectués lentement sont l'occasion d'une observation de soi, et de tous les blocages qui empêchent la fluidité et l'équilibre, qui sont souvent liés à des habitudes posturales du quotidien. Ainsi cela nous aide à porter un regard aiguisé sur notre corps, ce qui n'est pas une évidence dans notre société. La pratique à deux aura aussi cette fonction, car en cherchant le déséquilibre du partenaire, nous nous apercevons de nos propres habitudes, de nos limites physiques, et même de nos réactions émotionnelles dans la confrontation avec l'autre et de comment notre corps les intègre et y réagit. Cela peut même, pour le comédien, aller jusqu'à lui montrer quel est son rapport physique au regard de l'autre, puisque dans le fait d'être sur scène il y a confrontation au public, avec lequel il faut interagir. De là découle l'obligation pour le comédien de jouer avec son attitude corporelle : de repli, de bravade, d'ouverture, etc.

 

Travail de l'immobilité : Pour un comédien il est important d'être capable de rester immobile, parfois durant de longs moments, sous le regard du public. Rester sans bouger peut sembler une évidence, cependant cela s'apprend. Tout d'abord parce que beaucoup de gens en sont incapables, pour des raisons de tension ou d'excitation nerveuse, ensuite parce que l'immobilité soutenue peut sembler demander un effort musculaire. Enfin parce que les positions demandées par la mise en scène ne sont pas toujours évidentes et confortables. C'est pourquoi cela nécessite un entraînement. L'habitude d'effectuer des mouvements dans la lenteur aide à trouver cette immobilité. De plus la pratique de Qi Gong tels que la posture de l'arbre souvent inclus aux cours de Taiji Quan, donnent des pistes pour trouver le relâchement et la mobilité imperceptible dans une apparente fixité. Cela apprend à repérer les tensions musculaires, à trouver l'alignement des os et des articulations, à placer son centre de gravité de façon à ce que la posture réclame le moins possible d'effort. Je l'ai pour ma part testé en parallèle au théâtre lors de séances de pose pour des cours de dessin, ce qui demande la même attention à chaque partie du corps pour tenir le temps du croquis – en moyenne une vingtaine de minutes, dans des positions parfois très inconfortables.

 

Concentration et attention sur le geste, précision dans le mouvement: Le paragraphe précédent s'intéressait à la pratique de l'immobilité, mais le comédien est bien sûr surtout appelé à bouger sur scène. La particularité de cette exposition visuelle propre au théâtre, comme à la danse, est que la personne ainsi observée est comme nue aux yeux du public à qui rien n'échappe. Le moindre geste qui ne serait pas en adéquation au rôle est perçu et parasite le jeu. Il est donc essentiel que le comédien ait une conscience extrême de ses mouvements et que ceux-ci soient travaillés au service du spectacle et en lien avec le personnage représenté. Le spectacle dramatique est de plus en plus conçu comme une chorégraphie. Depuis la fin du XX° siècle la mise en scène est pensée comme une scénographie, c'est-à-dire une réflexion sur le texte (dramaturgie) en association au lieu, décor et mouvements. Le comédien est ainsi amené à être capable de reproduire à chaque représentation une séquence de mouvements millimétrés, dans un espace défini précisément et selon un rythme imposé. Ce type de travail est parfois accentué par l'utilisation de techniques audiovisuelles sur scène ; il arrive que des comédiens présents physiquement dialoguent avec d'autres en vidéo. Cela demande donc une maîtrise non seulement gestuelle, mais également rythmique, telle que le Taiji Quan la travaille. En effet, l'enchaînement des 108 mouvements par exemple peut être effectué à des vitesses différentes selon ce que l'on souhaite mettre en avant, mais dans tous les cas, lorsqu'une vitesse est choisie, elle doit être suivie et ne pas présenter de variations, de pauses ou de grandes accélérations qui s'éloigneraient du postulat de départ et les mouvements doivent garder précisément leur forme. C'est donc un excellent entraînement pour percevoir le rythme, s'entraîner à le suivre de façon fluide et se concentrer sur la précision du geste et sa mémorisation.

 

Conscience du souffle et respiration abdominale : Cette capacité à reproduire des mouvements selon une durée, un rythme et une amplitude récurrente est étroitement liée à la respiration et au souffle. Cela fait d'ailleurs partie des premières techniques qui sont travaillées en cours de théâtre. On commence généralement par demander aux élèves de porter leur attention sur la respiration abdominale, tout simplement en mettant sa main sur le ventre et en le sentant se gonfler et se dégonfler. Cette conscience est importante pour l'acteur selon deux plans : tout d'abord bien évidemment parce que son principal outil est traditionnellement la parole qui repose sur la gestion du souffle. Et parce que les émotions jouées sont aussi grandement tributaires de la façon de régler sa respiration, qui ne se situe pas au même endroit selon que l'on est en colère ou joyeux, etc. L'attention portée sur le souffle en Taiji Quan et en QI Gong peut donc aider à prendre conscience de la localisation et de l'amplitude du diaphragme. Ces disciplines permettent d'entretenir ce muscle ainsi que la mobilité de la cage thoracique. De plus, sans gestion du souffle le mouvement ne peut s'opérer avec maîtrise et il y a risques de blocages corporels. C'est ce que l'on perçoit dans la pratique de la forme des 108 mouvements. Si à un moment le souffle ne circule pas de façon fluide, le mouvement ne l'est pas non plus. La respiration est ce qui permet aux muscles de s'oxygéner et donc de garder leur mobilité. La respiration abdominale est celle qui dénoue le plus facilement les blocages, qui apaise et permet la circulation du souffle et l'extension maximale du diaphragme. Mais en théâtre comme en Taiji Quan d'autres respirations peuvent également servir, selon ce que l'on cherche à mobiliser.

 

Calme intérieur et gestion de l'émotion : C'est la respiration abdominale qui peut aussi aider le comédien à gérer son stress. En effet, le trac consiste essentiellement en un blocage du souffle qui ne circule plus car l'état émotionnel avant d'entrer en scène est assez comparable à celui de la terreur qui paralyse. Le Taiji Quan, et le Qi Gong, peuvent intervenir de plusieurs façons pour aider le comédien. Tout d'abord en amont, juste avant la représentation, il est bénéfique de reprendre la concentration sur la respiration, de tenter de la réguler, de ralentir et amplifier les mouvements du sternum. Ensuite la pratique des Ba duan jin ou d'une partie d'un enchaînement aide à relâcher les tensions physiques liées au stress. En focalisant son attention sur le mouvement, en plus de délier le souffle et de le faire circuler, cela donne l'occasion de stopper la cogitation sur le spectacle tout en se préparant physiquement, donc sans se déconnecter de son but. Ensuite, sur scène, l'aspect chorégraphique du spectacle pourra être déroulé avec la même conscience que l'enchaînement de Taiji Quan. Et bien sûr la respiration abdominale, conservée, permettra de ne pas céder à la tentation d'accélération propre à toute situation de mise en observation.

 

Capacités physiques (articulaires et musculaires) et équilibre : Comme déjà évoqué, les capacités musculaires et articulaires dans le mouvement sont étroitement liées à la fluidité du souffle. Il en est de même de l'équilibre, largement travaillé lors des enchaînements d'arts martiaux internes puisque la lenteur s'associe à un principe Yin Yang de répartition sans cesse alternée du poids du corps sur l'une ou l'autre jambe. C'est là le principe même de la marche humaine, et il sera difficile de l'effectuer sans respiration, cf la paralysie évoquée ci-dessus. Pour un comédien, il est important de ne pas être limité dans ses capacités physiques. La souplesse, l'équilibre, parfois même la puissance, sont utiles pour répondre aux différents choix de mise en scène. Même si dans l'imaginaire collectif, un acteur est avant tout quelqu'un capable de faire passer des émotions par la voix et l'expression du visage, il est clair que le langage corporel est aussi expressif. Or pour ne pas être limité dans ce domaine, le comédien a tout intérêt à entretenir, voire développer, ses capacités physiques. C'est ce que propose le TaiJi Quan, qui mobilise, met en mouvement et ainsi entretient les articulations, fait travailler certains muscles en profondeur par la lenteur – de la colonne vertébrale, des jambes ... – et accentue la souplesse par certains mouvements - descente au sol, ouverture des hanches … L'équilibre est également travaillé grâce à l'attention portée sur le centre de gravité, la verticalité, la conscience des appuis au sol et de la répartition du poids du corps en mouvement déjà évoquée, et les positions en appui sur une jambe effectuées avec fluidité. Cette pratique est recommandée quel que soit l'âge, évidemment pour travailler la prise de conscience de ces éléments et entraîner le corps quand on est jeune ; elle est aussi bénéfique comme entretien tout au long de la vie. Que devient un comédien âgé s'il s'est réduit toute sa vie à n'être qu'une voix et un visage ? Il rouille, alors que son outil de travail est son corps.

 

Relâchement et maîtrise tout à la fois : Un des aspects actuellement souvent mis en avant pour parler du Taiji Quan auprès du public non initié est sa dimension méditative. En effet, le fait d'effectuer des mouvements lents, de façon régulière et précise, de les répéter selon un ordre qui finit par être inscrit dans la mémoire corporelle du pratiquant, permet une intériorisation et un recentrage sur soi non intellectuel. Lors de la pratique nous portons une attention fine sur le geste, ce qui permet de calmer le mental, de ne plus se focaliser sur les pensées qui nous traversent. Cela provoque donc un lâcher-prise aussi bien au niveau musculaire que pour l'esprit. Par cette concentration, tout comme dans la pratique de la méditation assise ou debout, le pratiquant arrive peu à peu à éloigner ses tensions. Ce qui est intéressant pour un comédien et commun aux deux arts, c'est que cette détente qui permet aussi l'expression et la justesse du jeu sans barrière psychologique et sans réfléchir au jugement extérieur est accompagnée d'une maîtrise de soi et d'une finesse d'exécution dues à la technique. La même sensation de dédoublement se retrouve en effet lorsque l'on est sur scène et lorsque l'on déroule son enchaînement. L'impression de suivre un fil, sans effort, qui va de soi, dans la fluidité, d'oublier son ego, et en même temps de s'observer en train de le faire pour ne pas s'éloigner du geste, du mot et tenter de rester fidèle à ce qu'on fait. Une des caractéristiques qui symbolise ceci est la capacité d'enchaîner les actions les unes après les autres sans se tromper et sans jamais avoir en tête ce qui va suivre, au risque, si l'on y pensait, d'oublier l'ordre de ce qu'on a à faire. C'est une présence totale à l'instant présent qui détermine la réussite de l'action, tout en étant capable de suivre un fil selon un schéma conçu à l'avance, intégré physiquement et intellectuellement.

 

Perception de l'environnement et écoute du partenaire : : Ce n'est pas pour autant que le monde extérieur est oublié dans ces moments de lâcher-prise. Les deux pratiques demandent une attention en même temps à ce qui se passe à l'intérieur de soi, à ce que l'on exécute, mais aussi à ce qui est autour. Dans le théâtre, le décor et la technique influent sur les actions. Un comédien devra jouer son rôle avec éventuellement un décor, ou a minima des projecteurs réglés à l'avance qui détermineront les déplacements. Il devra avoir conscience de la surface qui lui est allouée, de l'espace scénique et de ses limites, ainsi que des moments où il sort de la lumière. Il devra aussi et surtout jouer avec les autres comédiens, se déplacer en fonction d'eux selon une chorégraphie définie d'avance, mais qui n'est jamais à l'abri d'évoluer de façon inattendue. Ce jeu se fait avec des partenaires, et tous les acteurs sont interdépendants. Ils doivent être capables de sentir où sont les autres physiquement, même en leur tournant le dos, capables de suivre leur rythme, de réagir à leurs actions et souvent de les anticiper. Même si cela est réglé lors des répétitions, il reste une marge humaine, liée à la spontanéité du jeu théâtral sans laquelle ce ne serait plus du spectacle « vivant ». C'est encore plus vrai dans le théâtre d'improvisation. Le comédien doit donc sentir ses partenaires. De la même façon qu'un pratiquant de Taiji lors des application martiales ou lors du Tuishou doit être à l'écoute de la personne avec laquelle il interagit. C'est un jeu qui se fait à deux et où toute action de l'un dépend de sa capacité à sentir ce que lui donne l'autre et à l'utiliser, le transformer et souvent le lui renvoyer. En théâtre il ne s'agit pas d'une lutte, mais la petite mise en danger que peut représenter l'art martial peut aider le comédien à affiner cette perception de l'autre. Dans les deux arts, nous parlons bien de partenaire et de suivre l'autre dans ce qu'il propose.

 

 

Ainsi de nombreux liens sont à faire entre l'art dramatique et la technique du jeu d'acteur et la pratique des arts énergétiques et martiaux chinois. Si le bénéfice pour le comédien sera assez évident à un partaiquant de Taiji Quan, il peut être plus surprenant de réfléchir aux apports du théâtre dans la pratique d'un art martial interne.

 

 

Un entraînement récurrent à la visualisation

Ceci peut être commun à ces deux arts. En effet, le travail de l'acteur passe forcément par une perception aiguisée de son environnement, de son corps et une capacité à faire venir l'émotion à jouer par la volonté et une attention exacerbée à ce qu'il veut représenter. C'est ce qui peut être rapproché de l'expression chinoise Yi Dao Qi Dao. Le Qi est l'incarnation physique de l'intention et de la volonté dans le corps. Un comédien qui veut pleurer devra se placer dans un état de concentration et de volonté accrue pour faire venir l'émotion comme il la souhaite. Ses larmes pourraient être comparées aux diverses sensations provoquées par la concentration de Qi amenée à un endroit du corps par la volonté du pratiquant dans un but martial ou énergétique. Diverses techniques existent pour exercer cette volonté chez les acteurs, comme faire monter une émotion uniquement par le souffle qui lui correspond, ou par une visualisation en lien avec l'émotion choisie. Dans tous les cas il s'agit d'un élément psychique qui s'exprime finalement physiquement.

 

Enfin, il me semble que ce qui pourrait résumer tout cela, c'est que le théâtre et les arts martiaux internes reposent sur une grande capacité de concentration à l'instant, une intégration profonde de la technique et en même temps la capacité de ne pas se prendre trop au sérieux ; car pour pouvoir vaincre, il faut savoir perdre, et pour pouvoir tout représenter, il faut accepter d'avoir l'air ridicule.

 

Elsa Paturel

 

qi gong taiji quan

Commentaires

  • Louise Mercadier
    Bonjour,
    Je suis artiste de cirque et suis tombée sur votre site internet dans le cadre de ma recherche de formation professionnelle en jeu d'acteur.ice qui serait dans la lignée de ce que vous décrivez ici. Je cherche en effet à développer un travail en lien avec les énergies matiales.
    Auriez vous par hasard connaissance de ce type de formations ou de personnes qui seraient susceptibles d'en proposer ?
    Cordialement,
    Louise Mercadier

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